DYSLEXIE

NEURODIVERSITÉ: LA DYSLEXIE

 

La dyslexie se traduit par des difficultés d’apprentissage du langage écrit. Elle fait partie des dys, tout comme la dysphasie, la dysorthographie, la dyspraxie ou la dyscalculie.

La dyslexie est classifiée dans  les troubles spécifiques des apprentissages (TSA à ne pas confondre avec l’autre acronyme TSA-Trouble du Spectre-Autistique).

La dyslexie concerne souvent des enfants ne présentant aucuns problèmes sensoriels (audition, vision), ni déficience intellectuelle, ni lésion neurologique et qui suivent une scolarité, dite ordinaire.

La dyslexie peut entraîner dans certains cas, au delà des difficultés d’apprentissage de la lecture, des difficultés sociales, comportementales et de l’anxiété.

♦ Prévalence de la dyslexie

La dyslexie concerne au minimum entre 3 % et 5 % de la population mondiale et trois fois plus de garçons que de filles. À l’école, cela se traduit par au moins un enfant dsylexique par classe.

Fait intéressant, la dyslexie existe même dans des pays comme le Japon, ayant une langue dont les systèmes d’écriture logographiques diffèrent de ceux des langues occidentales (prévalence entre 5 et 8% de dyslexie au Japon selon les études)

Plus d’informations sur la prévalence de la dyslexie par pays (Japon inclus) sont disponibles en cliquant sur le lien ici: prévalence dyslexie.

♦ Causes de la dyslexie

A ce jour personne ne peut expliquer, ni les origines, ni les causes de la dyslexie tout comme pour toutes les autres neurodiversités!
Les causes de la dyslexie sont inconnues et probablement complexes et multifactorielles (génétiques, environnementales,…).
La dyslexie n’est pas une maladie mais une différence ou condition que l’on a depuis la naissance et que l’on garde jusqu’à sa mort.

♦ Diagnostic de la dyslexie

Le dépistage ne peut pas se faire formellement avant que l’enfant n’ait effectué 18 mois d’apprentissage de la lecture.  L’évaluation est pluridisciplinaire (repérage éventuel par l’enseignant ou les parents, consultation médicale, orthophoniste, orthopédagogue, psychologue).

Pour dépister une éventuelle dyslexie, il peut être utile de passer un bilan orthophonique, ophtalmologique, orthoptique, un test QI, un bilan ORL afin de s’assurer que ce n’est pas un déficit auditif qui serait à l’origine d’un problème phonologique.

Différents tests globaux des fonctions cognitives (mémoire, attention…), de lecture et de langage sont proposés (outil de dépistage Odedys ou le test du Petit Poucet) qui permettent d’estimer l’intensité de la dyslexie.

Cette évaluation complète permettra de confirmer ou non la dyslexie.

 ♦ Différents types de dyslexie

Trois types de dyslexie existent : la phonologique, celle de surface et la dyslexie mixte.

 ⇒ La dyslexie phonologique caractérisée par une difficulté à « déchiffrer » les mots.

⇒ La dyslexie de surface correspondant à la difficulté à reconnaître un mot dans sa ensemble.

⇒ La dyslexie mixte comprenant la dyslexie phonologique et celle de surface.